Aujourd'hui ma vie

Une bouteille à la mer
Le va-et-vient du coeur qui bat
De la vague qui divague
Et s’échoue sur le sable
Pour rejoindre l’océan du néant
L’horizon de toutes ces illusions
Message caché d’une falaise rongée
Par le malaise habité,
L’érosion de toutes ces illusions ...

~Myriam G. ~

Faire comme si de rien n'était
Comme si ses mots ne m'avaient pas touchée
Comme si ces maux ne m'avaient pas heurtée
Ces maux qui l'habitent
Ses mots qui m'abbatent

Si je n'étais pas, rien de tout cela ne serait
Doit-on faire table rase du passé ?
Comme si tout cela n'était qu'oublié
Mentir au monde entier
Disant que rien de tout cela ne s'est passé

Sans le savoir, il y a des choses que l'on vit
Et que l'on oublie,
Le refoulé ...
Jusqu'au jour où elles sont déterrées.

Il est des choses que l'on ne devrait pas apprendre
Pas entendre
Ni même tenter de comprendre

Faire table rase du passé
Pour mieux effacer
Ces débuts qu'il vaut mieux oublier
Sans condamner
Puisqu'ils font réellement partie de mon passé ...

-Myriam G.-

Il me suffit d'ouvrir cette boîte,
La boîte de mon bijou
Qui brille au fond de mon coeur
Pour que mon coeur vibre à nouveau

Mes doigts se posent
La sensation ne m'indispose
Mon coeur explose

A nouveau cette odeur, ces sensations,
Dont aucune n'a fait sa disparition

Quelques secondes et je me sens pousser des ailes dans le dos
Pour m'emmener si haut
Là où j'avais oublié que c'était si bon, si beau ...

Les automatismes reviennent
Mon impatience aussi ...

C'est si bon de le sentir à nouveau
Là, embrasser le creux de mon cou
Je crois vraiment que ça vaut le coup
De reprendre notre histoire à nous
Celle que mon violon et moi avions abandonnée un soir
Par manque d'espoir
Par trop plein de désespoir
Sur le bord d'un trottoir
Ou d'un quai de gare ...

~ Myriam G. ~

Il est des choses que les enfants ne devraient jamais voir
Quand tard le soir
Couchés dans le noir
Ils vivent leurs déboires

Il est des choses que les enfants ne devraient jamais voir
Les adultes sont de ses p'tites bêtes noires
Incapables de voir
Qui s'imaginent qu'ils ne peuvent rien voir
Rien voir de leur désespoir

Même si dans le noir les enfants ne voient pas
Ce qui se passe là-bas
Leurs oreilles sont là
Et leurs font vivre ça
Alors qu'il ne devraient pas

Grandir si vite
Grandir trop vite
Dans la vie tout se précipite
Leur coeur crépite
Et leur âme se consumme
Alors qu'il est des choses que les enfants ne devraient jamais voir

Il est des choses que l'on ne devrait jamais voir
Que l'on ne pourra jamais croire
Il nous faut un échappatoire
Pour ne plus entendre, ne plus voir
Ce qui se passe dans le noir ...

Myriam G.

Des souvenirs refont surface
Je ne suis pas de glace
Chaque matin je me retrouve face
A ces souvenirs qui remontent à la surface

Face à ce pont
Ce pont qui fait le lien entre la vie et la mort
Le pont entre sa vie et sa mort
Entre ma vie et sa mort ...

Son souvenir émerge
Là sur la berge
Je la vois qui me protège
Même quand je saigne
C'est dans son souvenir que je me baigne

Un tour
Ce tour de trop
Arrivé trop tôt
Demi-tour
Retourne-toi sur ce qu'a été sa vie

Cette vie elle l'a croquée à pleines dents
Mais c'est cette vie qui l'a bouffée
Qui l'a ruinée
Qui nous a séparées

Une femme de coeur
La femme de mon coeur
Son coeur s'est arrêté
Sans nous laisser de côté
Je la sens là à mes côtés
Et pour l'éternité ...

... Je ne pourrai l'oublier
Les souvenirs reviennent toujours en pleine face ...
Je ne peux faire volteface.

Myriam G.

A elle ...,

Laissez-moi vous raconter son histoire
Toutes les belles choses qu'elle m'a fait voir
Avant de partir elle m'a dit au revoir
Jusqu'à la fin elle a gardé espoir

Quand elle avait 18 ans
J'avais tout juste un an
C'était ma deuxième maman
J'entends encore sa jolie voix
Elle vit à travers moi

Quand les médecins m'ont dit qu'il était trop tard
J'ai pas voulu lui dire la fin de l'histoire
J'ai caché mes larmes derrière un beau sourire
Pour qu'elle rigole jusqu'à son dernier soupir

Quand elle avait 18 ans
J'avais tout juste un an
C'était ma deuxième maman
J'entends encore sa jolie voix
Elle vit à travers moi

Quand elle avait 18 ans
J'avais tout juste un an
C'était ma deuxième maman
J'entends encore
Sa jolie voix
Elle vit à travers moi

Je rends hommage à celle qui m'a appris
Qu'on pouvait chanter jusqu'au bout de la vie
Serrée dans ses bras quand elle s'est endormie
J'ai eu le temps de lui dire merci
Elle était si fière de moi
Elle me disait à chaque fois
Quoi qu'il arrive je serai toujours là

 
Je regrette
Tout ça n'a ni queue ni tête
Mais je regrette
Ces jours de fête
Ces mots dans ma tête
Je les regrette

Même si je regrette
Cette étoilette
Au-dessus de ma tête
Je me répète
Parfois à tue-tête
Que c'était p't'être
Bien mieux en fait
Que tu lui fasses sa fête
A cette petite bête
Qui me montait à la tête ...

Myriam G.

Un homme nous quitte
Un coeur nous reste
Un corps nous quitte
Une âme nous reste
Il nous quitte
Son souvenir nous reste
Gravé à jamais comme sa voix dans nos têtes ...

Cet ange ne nous quittera pas et restera à jamais parmi nous ...

Un nouvel ange poussière d'étoiles...
Un nouvel ange parmi les étoiles...
File petite étoile dans le ciel pour éclairer nos nuits ...

A cette étoile
Qui a décidé de mettre les voiles
Cette étoile
A qui je me dévoile
Comme un peintre à sa toile ...

Elle n'est plus que poussière
Mais partie si fière
De ceux pour qui elle est chère
Et qui la vénèrent
Telle une mère ou grand-mère
Qui ne se perd
Que dans les airs ...

L'ange a revêtu ses ailes
Prêt pour un vol à tire d'ailes
Rien qu'avec elle
Là-haut dans le ciel,
Et avec elles ...

- Myriam G. -

Y'a l'homme que l'on aime,
et l'autre qu'on ne comprend pas
si les deux sont le même,
alors lequel nous restera,
je ne sais pas, je ne sais plus
lequel tu seras quand tu reviendras

Y'a pas que l'amour qui blesse,
y'a les conséquences de certains gestes,
T'es parti.
Ta famille pleure et la fête est finie,
y'a pas que l'erreur qui blesse,
y'a le mal de l'absence qui reste,
ce pour la vie,
mais comment as tu pu finir ainsi.

Y'a l'homme que l'on aime, l'autre qui ne s'aime pas,
qui s'endort sur ses problèmes,
trop fière ne parle pas,
je ne sais pas, je ne sais plus,
et deux visages pour deux images,
OH non,
Je ne sais pas, je ne sais plus,
Comment te reconnaitre quand tu reviendras.

Y'a pas que l'amour qui blesse,
y'a les conséquences de certains gestes,
T'es parti.
Ta famille pleure et la fête est finie,
y'a pas que l'erreur qui blesse,
y'a le mal de l'absence qui reste,
ce pour la vie,
mais comment as tu pu finir ainsi.